VILLE DE MARSEILLE

Parcs et jardin

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Le Parc Borély

Le parc Borély est un des parcs et jardins publics de Marseille, du quartier de Bonneveine dans le 8e arrondissement de Marseille.

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Le parc du 26e Centenaire

Le parc du 26e Centenaire est un jardin public situé dans le 8e arrondissement de la ville Marseille. Il est aménagé sur l'ancien site de la gare du Prado à proximité de la Place Castellane au cœur de la ville.

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Parc Longchamp

Protégé au titre des Monuments Historiques, le Parc Longchamp s'est constitué au fil du temps, par la stratification des différents projets, imaginés ou réalisés sur le site, depuis le XIXème siècle.

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Jardin du Pharo

Le jardin du Pharo, ou Emile Duclaux, entoure le Palais du Pharo. D'une superficie de 5,7 hectares, il offre une vue imprenable sur le Vieux-Port et la côte Nord de Marseille

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Parc Pastré

La parc Pastré se trouve dans le 8e arrondissement de Marseille, sur la route qui mène de La Pointe Rouge aux Goudes. C'est un espace de verdure qui alterne les zones où la végétation méditerranéenne pousse librement et de manière quasi sauvage, et des zones plus structurées, paysagées et équipées.

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Parc Athéna

Le parc Athéna, situé au cœur du Pôle technologique de Château Gombert, s’étend sur 14,5 hectares d’anciennes terres agricoles.

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Parc valmer

Au détour de la Corniche, un promontoire dominant la rade de Marseille et ses îles abrite la villa Valmer et son parc luxuriant de 1,6 hectare..

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Parc du Grand Séminaire

Parc plutôt méconnu de Marseille, le Parc du Grand Séminaire se trouve au cœur du 14ème arrondissement. Il n’en est pas moins un lieu idéal pour les promenades et les pique-niques en plein-air grâce à ses grandes pelouses et ses longues allées plantées d’arbres.

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Les Jardins de Corbières

Dans le 16ème arrondissement de Marseille s’étend le jardin de Corbières, à la limite de la commune du Rove. Il a été aménagé en même temps que les plages du même nom, aussi connues comme les Plages de l’Estaque. Sa végétation, des plus atypiques pour la ville, aura de quoi en surprendre et en charmer plus d’un.

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Le parc Borély

Parc Borély

Le parc Borély qui s'étend sur 18 hectares (dont 1,2 hectares pour le Jardin Botanique) est le plus fréquenté des espaces verts marseillais. Il abrite une bastide du XVIIIème siècle, mise en valeur par un jardin "à la française" et un parc paysager du XIXème siècle. Le jardin garde l'empreinte de l'ingénieur et architecte Embry, intervenu sur le site en 1775.

Entre 1860 et 1880, la Ville de Marseille fit appel à Alphand (ingénieur des plantations de la Ville de Paris) pour créer un parc public dans la propriété. Celui-ci confia l'exécution du projet à son collaborateur Barillet-Deschamps.

La juxtaposition ­du parc et du jardin "à la française" confère à Borély un charme supplémentaire. Ses allées sont très prisées des joggers et des promeneurs qui apprécient de flâner entre les massifs de la roseraie ou de découvrir les espèces rares du Jardin botanique. Le plan d'eau, son embarcadère, sa buvette et son restaurant complètent les multiples attractions du site. Borély est aussi un paradis pour les enfants doté de deux aires de jeux et de nombreux espaces.

En 1995, la cascade en rocaille du XIXème siècle a été choisie pour servir d'écrin à l’œuvre originale de Jean-Michel Folon "l'Homme aux oiseaux". La même année, un parcours pédagogique de découverte des diverses richesses du parc a été mis en place. La signalétique des végétaux présente les arbres les plus remarquables du parc. L'identification des oiseaux du lac est abordée d'une manière similaire, ainsi que chacun de ses centres d'intérêt (sculptures, monuments, édifices...).

Par ailleurs, la remise en service des jets d'eau permet de retrouver le cachet de l'architecture classique d'antan et l'harmonie de leurs jeux rendent à la partie française sa beauté d'origine.

Le parc du 26e centenaire

Parc 26e Centenaire

Lorsqu’en 1998 la Ville de Marseille achète le terrain à la SNCF, il y a longtemps que la Gare ne sert plus qu’à la formation des trains transportant les ordures ménagères vers la décharge d’Entressen. Pour la municipalité, la création du parc est alors un moyen de restaurer un tissu urbain « déchiré » par un site industriel à l’abandon. De plus, la Ville souhaite grâce à cet espace vert de détente et de passage, recréer le lien qui existait entre les trois quartiers bordant la gare.

Les travaux ont commencé à l'automne 1999. Le parc a été inauguré le 23 juin 2001 par Monsieur Jean-Claude Gaudin, Maire de Marseille.

De conception très contemporaine, le parc s’inscrit cependant dans la mémoire commune, faisant référence aux vingt-six siècles d’histoire de la Ville. Certains vestiges conservés de la gare sont les témoins d’un passé encore vivant dans le souvenir de nombreux marseillais. L’eau y est omniprésente et fait écho à l’Arbre de l’espérance “ planté ” à l’entrée principale.

Les plantes y sont disposées en fonction de leur forme et de leur capacité à illustrer ou à évoquer le style souhaité. Il ne s’agit pas de jardins botaniques, au sens scientifique du terme, car les plantes ne sont pas sélectionnées en fonction de leur véritable aire d’origine.
En effet, les marseillais, grâce à leur grand port, ont toujours été en relation avec la Méditerranée, mais aussi l’Afrique, le Moyen et l’Extrême Orient. Ainsi, différentes espèces végétales ont réussies à s’acclimater à Marseille.

Ce parc a obtenu en 2005 le label « Jardin remarquable » du Ministère de la Culture. Dans ce parc du XXIème siècle le promeneur découvre un mail planté, longé d'un canal de 26 jets d'eau et d’un hangar vestige de l'ancienne gare, qui abrite aujourd’hui un salon de thé. Le parc paysager est composé d’un lac de 3000 m2 surplombé d'un belvédère permettant d'admirer Notre-Dame de la Garde et les collines de Saint-Cyr. Il dispose également d’un terrain de boules et de deux aires de jeux pour enfants. Des salles de conférences et d'expositions ont également été édifiées, près de l'entrée principale, place de la Fontaine de l'Espérance.­

Le parc Longchamp

Parc Longchamp

A Marseille, comme dans toute la Provence, la maîtrise de l'eau est restée un problème majeur jusqu'à la construction du canal de Marseille pour alimenter la cité grâce aux eaux de la Durance.

Le 8 Juillet 1847, les eaux arrivent sur le plateau Longchamp, suivant le canal tracé par l'ingénieur des Ponts et Chaussées, Frantz Major de Montricher, tran­sformant du même coup, le paysage marseillais.

Pour célébrer cet événement, l'architecte Henry Espérandieu conçoit en 1862 un projet d'envergure comprenant une fontaine monumentale entourée de deux ailes abritant l'une, le Museum d'Histoire Naturelle, l'autre, le Musée des Beaux-art. Il conçoit alors un double escalier encerclant la fontaine pour accéder à ses musées, derrière laquelle s'étendent trois jardins.

Le jardin public dit "du plateau", est inauguré en 1869, en même temps que le château d'eau, tandis que le "jardin de l'Observatoire" est réalisé entre 1863 et 1864. Sous le jardin du plateau, deux salles superposées sont construites pour recueillir les eaux du canal de Marseille qui s'y décantaient avant d'être redistribuées dans la ville. Ces bassins, élément essentiel du système hydraulique, enterrés et soutenus par une forêt de piliers, seront prochainement réhabilités.

Enfin, le Jardin zoologique, ouvert aux marseillais dès 1854, illustre la passion du Second Empire pour l'exotisme et le voyage. Victime de la désaffection du public, le zoo ferme en 1987. Les cages, aujourd'hui désertées, évoquent la grande époque du zoo. Sur les trois jardins réalisés, deux seulement sont aujourd'hui sont ouverts au public : le "jardin du plateau" et le "jardin zoologique".

Le jardin du plateau, conçu par Espérandieu comme un écrin au "Palais Longchamp" et réalisé à l'arrière du château d'eau, a été tracé "à la française", dans l'esprit d'Edouard André. Les larges allées sinueuses mettent en valeur le groupe sculpté représentant la Durance ainsi que la cascade ornée de stalactites célébrant l'arrivée du Canal à Marseille. La transparence du corps central du château d'eau permet une vue perspective de la ville.

Le jardin zoologique appartient au courant des jardins "pittoresque" ou "à l'anglaise" intégrant une nature reconstituée et faisant la part belle aux éléments de décor. On peut y observer un kiosque à musique, des fabriques orientalistes restaurées en 2013 (les pavillons de la girafe et de l'éléphant et les cages aux fauves ornées de céramiques turquoises), des éléments de rocaille (la cascade des phoques, la volière et la cage aux ours) et une cabane "rustique", autrefois occupée par des autruches. D'autres cages sont ornées de peintures naïves et comportent des grillages décorés et des maisonnettes en briques.

Le Jardin du Pharo

Jardin Pharo

-En visite dans la cité phocéenne en 1852, Louis Napoléon Bonaparte tombe sous le charme de la ville et émet le souhait de s’y établir une résidence les pieds dans l’eau. En 1858, la première pierre est posée sur le terrain dit de « Teste More » qui domine le port et offre un magnifique panorama. Le jeune prince devenu entre-temps Napoléon III n’aura pas le loisir d’en profiter puisqu’au moment de la chute de l’Empire le palais reste inachevé.

Celui-ci entre la mer et la vue plongeante qu’il offre sur le Vieux Port est bordé de presque six hectares de jardin qui porte le nom d’Émile Duclaux et qui sont le lieux de prédilection pour une balade à Marseille. Ces espaces verts très prisés des familles, des promeneurs comme des touristes, sont parmi les plus agréables de la cité phocéenne.

Assis sur un banc face aux Vieux Port, ou allongé dans l’herbe face à la mer vous allez adorer vous prélasser et laisser votre esprit vagabonder au gré du paysage, des bateaux qui quittent le port et de l’histoire qui imprègne le lieu. Le jardin du Prado est un havre de paix et de nature en ville. C’est l’un des jardins à Marseille où il est le plus agréable de faire une promenade et qui est un parc pour enfants. Les jeux pour enfants et de vastes pelouses ombragées font le bonheur des familles. Les amateurs de photos vont pouvoir s’en donner à cœur joie tant l’inspiration ne manquera pas dans ce coin de nature.

Parc pastré

Parc Pastré

Entre la Pointe Rouge et la Grotte Rolland, le parc Pastré s'étend sur 112 hectares dont 100 hectares d'espaces naturels, jusqu'aux collines de Marseilleveyre. Plus connu sous le nom de "Campagne Pastré", il est associé, dans la mémoire des Marseillais, à la famille Pastré qui constitua le domaine entre 1836 à 1853.­

Jusqu'à l'arrivée du Canal de Marseille, grâce aux efforts constants des propriétaires pour capter l'eau, quelques prés et de rares potagers s'étendent sur la partie basse, ainsi que des vignes, des céréales et des fruitiers (amandiers, figuiers, abricotiers). Mais la végétation naturelle, outre la garrigue qui couvre les coteaux, est essentiellement constituée de pins d'Alep, de chênes verts, de laurier tins et de cette variété de genévrier appelée "Mourven" en provençal.

Selon la légende, le plus célèbre spécimen, aujourd'hui disparu, abrita, les amours de Bonaparte et de Désirée Clary.

Avec la "révolution de l'eau", le domaine prend des allures de parc à l'anglaise, décoré de statues et ponctué de petits lacs artificiels sur lesquels on aime canoter au milieu des canards et des cygnes. Peu à peu, les cultures cèdent la place aux jardins d'agrément et la végétation s'enrichit d'espèces introduites (pins parasols, yuccas, bambous...). On y élève même des autruches !

Parallèlement, trois demeures de prestige sont édifiées entre 1845 et 1865. La plus prestigieuse, le château Pastré, est une élégante construction de briques et de pierres.
Le château Estrangin, dont le style, inspiré des demeures bourgeoises du nord de la France, tranche avec l'élégance et la sensualité chaleureuse du Château Pastré, est aujourd'hui occupé par un centre aéré de la Mairie du 4e secteur. Quant au Château Sanderval, plus austère, il est resté propriété privée..­

Pendant un siècle, le domaine va connaître les fastes de la vie mondaine et culturelle. La Comtesse Lily Pastré habitait la "Villa provençale", une magnifique bastide du XVIIIème aujourd'hui réservée à l'hébergement des hôtes de marque et aux réceptions officielles de la Mairie. Pastré devient un haut lieu de la vie culturelle et un refuge pour de nombreux artistes pendant la période de l'Occupation. Entre 1966 et 1987, la Ville achète la quasi totalité de la "Campagne Pastré", le château Sanderval, la bastide Clary, lim­itrophes du domaine, et la propriété Alvarez de Toledo, enclavée.

À ceux qui savent observer et écouter les récits des pierres, les bastides racontent cent cinquante ans de l'histoire de Marseille, à travers l'évocation des cinq générations de la famille Pastré qui modelèrent le domaine.
La campagne Pastré est aujourd'hui devenue un immense parc public. Ce site est l'un des plus beaux fleurons du patrimoine municipal. Son allée centrale se déroule sur plus de 900 mètres. Deux petits lacs, un canal, des aires et terrains de jeux, des sentiers de randonnées séduisent ses nombreux usagers.

La partie haute des lieux conserve son caractère sauvage et s'ouvre sur les collines de Marseilleveyre et la découverte des Calanques. Toute la zone boisée du parc fait partie du site classé des Calanques et en constitue une porte d'entrée pour les amateurs de randonnées.

Dans la partie basse, un jardin d'eau a été réalisé. Cet aménagement a pour but d'offrir au public un jardin aquatique avec rappel de l'importance du Canal de Marseille créé il y a 100 ans et qui a permis d'irriguer toutes les grandes propriétés de la commune. Les aménagements se veulent sans volume apparent afin de dégager la vue sur la rade de Marseille. L'ensemble des bassins et canaux est alimenté par de l'eau recyclée.

On distingue ainsi 3 zones : les bassins et prairies, le mail provençal qui permet un cheminement à l'ombre et au calme, un amphithéâtre de plein air.

Pour compléter ce jardin, la Société des Eaux de Marseille a réalisé une fontaine monumentale symbolisant les Alpes où naissent les eaux de la Durance, véritable point de départ du circuit de l'eau, imaginée par l'architecte Marc Dossetti.

Parc Athéna

Parc Athéna

Ses ressources naturelles en eau, notamment les ruisseaux de la Grave et des Bessons, génèrent des zones humides, plutôt rares sur le territoire de la commune. Saules, peupliers, frênes, ormes, cannes de Provence bordent les ruisseaux, et des roseaux ont spontanément colonisé la mare transformée en bassin de rétention.

Sur le plateau, en revanche, on retrouve la végétation habituelle des espaces naturels méditerranéens : pins d’Alep, pins parasol, et chênes pubescents. Cette diversité végétale attire une faune variée, et offre parfois repos et nourriture aux oiseaux migrateurs.

Le parc Athéna doit son nom au théâtre dont on peut observer les vestiges. Il a été construit à l’antique au début du XXème siècle, sur commande du propriétaire des lieux, Paul Barlatier (patron de presse et homme de culture). Ce théâtre est l’un des premiers édifices réalisés entièrement en béton armé. Il inclut une reproduction du temple Athéna Niké (Niké signifie en grec « la victoire » ) érigé sur l’Acropole. De 1908 à 1914, il accueillit des spectacles très courus par la bourgeoisie marseillaise « dans un panorama à l’antique où se modèle un peu d’Arcadie ».

La construction du parc intègre les équipements déjà existants sur le site : la déchetterie, le bassin de rétention de la Grave, les bâtiments conservés, le théâtre Athéna Niké et les éléments patrimoniaux tels que la Rocaille ou le canal….

Ce parc est labellisé Ecojardin depuis juin 2017, c'est à dire qu'il est entretenu de manière écologique pour préserver la biodiversité.

Le parc Valmer

Parc Valmer

Ses proportions et son architecture font de cette villa un véritable petit château. Elle fut édifiée, à la fin du siècle dernier, par un riche négociant salonnais, Charles Gonnelle. La villa portait à l'origine le nom de "Vague à la mer" qui se contracta en "Valmer". L'allée, qui serpente vers l'un des plus beaux points de vue de la ville, s'élance en lacets au cœur d'une végétation exotique (palmiers : trachicarpus fortuneï excelsa, chamaerops humilis, washingtonias filifera, phoenix canariensis, buttias capitatia) et endémique d'une rare beauté.

Parmi ces essences, on rencontre les espèces arborées indigènes (oliviers, pins d'Alep, chênes verts, pistachiers, lentisques, arbousiers) et des vivaces en cascades : dimorphotecas, lantanas agathaea, carpobrutus, lavandes, arctotis. Dans le style des rocailleurs du XIXème siècle, fausses pierres et faux rochers aux formes rondes étranges sont sculptés dans le ciment et adoucis par d'harmonieuses compositions de plantes vivaces.

Le parc du Grand séminaire

Parc du grand séminaire

Au XVIIe siècle, le domaine de Saint Joseph dépend du territoire des Aygalades dont il est séparé lors de la fondation du village de Saint Joseph en 1648.

C’est Louis Sauveur de Villeneuve, ambassadeur à Constantinople, qui fait construire la bastide, dont les volumes et les lignes courbes traduisent un grand sens de l’apparat. Il fait établir des plans par l’architecte Dreveton, à qui l’on doit notamment le couvent des Bernardines, qui abrite aujourd’hui le Lycée Thiers.

La propriété est acquise en 1770 par Joseph Hugues, réputé comme l’homme le plus riche de Marseille, qui sera guillotiné sous la Révolution. Le fils Hugues rachète la bastide et certaines dépendances. Par la suite, le négociant Anthoine, pionnier du commerce avec la Mer Noire, Maire de Marseille en 1805 et futur baron de Saint Joseph, restaure le château et donne au parc son caractère « pittoresque » en y intégrant rocailles, sculptures et cascades.

Les réceptions se succèdent alors à Saint Joseph et sur sa magnifique terrasse, dominant tout le territoire de Marseille jusqu’à la mer. Ces cérémonies manifestent aux yeux de tous la réussite de son propriétaire. Cependant, même dans ce lieu de plaisir et de repos qu’est la bastide, les fonctions résidentielles et sociales et l’économie restent étroitement liés, associant harmonieusement jardins d’agrément et jardins de production fruitière et maraîchère.

Vendu aux enchères en 1829 et transformé en couvent, le domaine connaît des fortunes diverses avant d’être acheté, en 1921, par l’Evêché de Marseille qui y installe le Grand Séminaire. En 1976, la Ville de Marseille acquiert la bastide et son parc d'une superficie de 2,8 hectares avec pour double objectif la préservation de ce joyau du patrimoine historique local et la création d’un parc pour la population du quartier.­

La bastide abrite aujourd’hui la mairie des 13ème et 14ème arrondissements, ainsi qu’un centre d’animation de quartier, tandis que dans les dépendances est installé l’un des six équipements d’éducation à l’environnement municipaux, le Relais Nature Saint Joseph.

Les Jardins de Corbière

Parc Longchamp

Situé à l’extrémité Nord de Marseille, en limite de la commune du Rove, le site de Corbière qui s'étend sur 2,1 hectares occupe une position privilégiée. Abrité du mistral par la falaise qui le domine et orienté Sud-Ouest, il bénéficie d’un microclimat et d’une température clémente, même en plein hiver.­

À la fin des années 1970, la Ville de Marseille décide de restaurer un accès à la mer pour la population du Nord de Marseille qui en était privée depuis la création du port de l’Estaque.

Dans un premier temps, elle sécurise et aménage la pinède existant dans la partie haute de l’anse de Corbières. Puis, entre 1988 et 1991, la Ville crée une plage de galets (dite “ du fortin ”), deux plages de sable (la plage de la batterie et la plage de la lave), et une base nautique, en récupérant une partie de l’ancien Port Chagnaud, à l’abri de la digue.

Parallèlement, la Direction des Parcs et Jardins réalise un jardin mêlant flore autochtone (garrigue, pins d’Alep, figuiers, lentisques, lavandes, tamaris…), méditerranéenne (pins pignons, arbres de Judée, lauriers roses, eucalyptus…) et même subtropicale (agaves, bougainvillées, filao), grâce au microclimat généré par la falaise.

L’aménagement général traduit une volonté évidente de préserver le caractère “ naturel ” du site. Les cheminements épousent le relief, et des terrasses permettent au jardin de s’adapter aux forts dénivelés du site.

Parallèlement, les éléments architecturaux marquants sont intégrés à la végétation. Le fortin, construit en 1861, le viaduc supportant la voie ferrée, l’entrée du tunnel du Rove, et la digue structurent le paysage et témoignent de l’histoire et des activités industrielles et portuaires de l’Estaque.

Infos pratiques

Parc Borély

Adresse

Avenue du Prado 13008 Marseille

Horaires

Ouvert du 1er Janvier au 31 décembre de 6h à 21h

Transports

Métro ligne 2: Station Rond Point du Prado
Correspondance Bus 19,44 ou 83

Parc du 26eme Centenaire

Adresse

Rond Point Zino Francescatti 13010 Marseille

Horaires

du 1er octobre au 31 mars de 7h à 18h30
du 1er avril au 30 septembre de 7h à 20h

Parc Longchamp

Adresse

Boulevard du Jardin Zoologique 13004 Marseille

Horaires

Du 1er octobre au 31 mars de 7h à 18h30
Du 1er avril au 30 septembre de 7h à 20h

Jardin du Pharo

Adresse

Boulevard Charles Livon 13007 Marseille

Horaires

du 1er janvier au 31 décembre de 7h à 21h

Parc Pastré

Adresse

A55 Avenue de Montredon 13008 Marseille

Horaires

55 Avenue de Montredon 13008 Marseille

Parc Athéna

Adresse

Rue Albert Einstein 13013 Marseille

Horaires

Ouvert toute l'année 24h/24

Parc Valmer

Adresse

271 Corniche Kennedy 13007 Marseille

Horaires

Du 1er octobre au 31 mars de 8h à 18h30
Du 1er avril au 30 septembre de 8h à 20h

Parc du Grand Séminaire

Adresse

Parc du Grand Séminaire, Rue Paul Coxe 13014 Marseille

Horaires

Ouvert toute l'année 24h/24

Les jardins de Corbières

Adresse

Route du Rove 13016 Marseille

Horaires

Ouvert toute l'année 24h/24